Monday, December 15, 2008

Ô, comme j'adore le français

Paris, je rentrerai bientôt...mais à ce moment, j'ai besoin de soleil, j'ai besoin d'amour, j'ai besoin de ma ville, alors même qu'elle est ennuyante, c'est toujours chez moi, et j'en ai besoin.

On dit qu'on ne parle pas couramment avant qu'on commence à rêver dans la deuxième langue, mais moi, je ne rêve jamais de rien; mais l'autre nuit j'ai rêvé; j'ai rêvé en trois langues, et je n'en ai aucune connu.

Paris, tu me fatigues, mais je suis dévouée, je suis attachée à toi. Pourquoi est-ce que tu ne m'aimes pas? Ou ai-je tort? Tu ne me montres jamais ton soleil, et ma peau change à l'orangé, tes nuages pleuvent comme je pleure quand je pense au départ.
"The Waltz" Auguste Rodin

J'avais des liaisons, des aventures, avec tes écrivains: tes rues que je connaîs si bien. Et mes amants me manqueraient si je les avais quitté, mais ils voyagent mieux que toi, Paris, ils ne me laisseront jamais.

Paris, je comprends pourquoi tes écrivains sont si solennels - c'est la pluie qui crée cet effet, c'est ta pluie qui crée tes grands écrivains.

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